Robo advisor, robo assuror et big data … panorama de la Fintech française
Jean Marc Fourré • 29 novembre 2015
OPADEO CONSEIL était pour vous à la deuxième édition de la FIN&TECH COMMUNITY, avec pour thème‘‘Les Fintech au cœur de la nouvelle économie’’, le 25 novembre dernier à Bercy.
Au programme, les tables rondes habituelles et la cérémonie de remise des labels Fintech pour les secteurs Assurances et Banque, la Gestion d’actifs, les métiers du chiffre et du conseil, l’Economie sociale et solidaire et l’Immobilier.
Sans entrer dans le détail des nombreux et passionnants thèmes de réflexion abordés au cours de cette journée, OPADEO CONSEIL vous livre ici quelques enseignements, pour vous donner l’envie d’en savoir plus.
Dans le domaine de l’assurance, le ‘‘robo assuror’’, plateforme de conseil automatisée spécialisée sur un segment de la clientèle (particuliers, professionnels, entreprises …) ou une catégorie de risques, se veut le pendant du ‘‘robo advisor’’ de la gestion de portefeuille. Ce même concept se développe aussi sous une forme collaborative, pour permettre une meilleure connexion des marques et de leurs utilisateurs, ou, au contraire, en totale indépendance des compagnies d’assurance, pour permettre l’expression la plus libre des besoins et l’analyse des solutions au sein d’une communauté d’utilisateurs.
Un peu plus loin de notre contexte professionnel, l’internet des objets a aussi toute sa place dans le domaine de la Fintech Assurance, avec des solutions connectées à destination des personnes isolées et de leurs aidants, des structures de soins ou encore dans le domaine des informations ‘‘portatives’’.
Pour la banque, la Fintech se déploie dans le domaine du financement participatif, le traitement massif des données financières en temps réel, les solutions de paiement de proximité et, plus mystérieux, l’investigation sur les flux financiers opérés sur les crypto monnaies.
Pour la gestion d’actifs, la Fintech cherche à développer de nouvelles plateformes d’échanges d’actions de TPE / PME (la renaissance des bourses régionales ?) ou de start-ups de croissance (devenez un ‘‘business angel’’ en un clic), propose de nouvelles approches en matière d’allocation d’actifs et de conseil en gestion de patrimoine (les fameux ‘‘robo advisors’’) et offre ses solutions de gains de productivité aux gérants d‘actifs. L’intelligence artificielle et le ‘‘big data’’ sont également convoqués pour améliorer les performances de la gestion financière, dans un contexte de ‘‘digitalisation’’ de l’industrie et de pression sur les rendements et les marges.
La Fintech associée aux métiers du chiffre et du conseil, c’est, par exemple, des solutions visant à améliorer le financement des entreprises (nouvelles approches, nouveaux services et là aussi : plateformes participatives). L’immobilier et l’économie sociale et solidaire ne sont pas en reste, avec là encore des projets à dominante participative.
En résumé de ce rapide panorama de la Fintech française, on retrouve dans chaque projet, à doses variables :
une approche collaborative ou participative, visant à rassembler et échanger des besoins, des offres, des connaissances ou des expériences, mais aussi des données de toutes sortes ;
des connections immédiates et permanentes (de personnes, d’objets, d’outils ou de systèmes …) permettant de démultiplier les sources d’information ;
une capacité à générer puis gérer instantanément, à coût très faible, des masses de données techniques, financières … et personnelles ;
et une capacité à traiter de manière la plus intelligente possible ces données, de manière à en extraire des services pointus et personnalisés.
Pour en savoir plus :
www.finance-innovation.org
Crédit Phot. : Theo Jansen, Sculpture cinétique.
Au programme, les tables rondes habituelles et la cérémonie de remise des labels Fintech pour les secteurs Assurances et Banque, la Gestion d’actifs, les métiers du chiffre et du conseil, l’Economie sociale et solidaire et l’Immobilier.
Sans entrer dans le détail des nombreux et passionnants thèmes de réflexion abordés au cours de cette journée, OPADEO CONSEIL vous livre ici quelques enseignements, pour vous donner l’envie d’en savoir plus.
Dans le domaine de l’assurance, le ‘‘robo assuror’’, plateforme de conseil automatisée spécialisée sur un segment de la clientèle (particuliers, professionnels, entreprises …) ou une catégorie de risques, se veut le pendant du ‘‘robo advisor’’ de la gestion de portefeuille. Ce même concept se développe aussi sous une forme collaborative, pour permettre une meilleure connexion des marques et de leurs utilisateurs, ou, au contraire, en totale indépendance des compagnies d’assurance, pour permettre l’expression la plus libre des besoins et l’analyse des solutions au sein d’une communauté d’utilisateurs.
Un peu plus loin de notre contexte professionnel, l’internet des objets a aussi toute sa place dans le domaine de la Fintech Assurance, avec des solutions connectées à destination des personnes isolées et de leurs aidants, des structures de soins ou encore dans le domaine des informations ‘‘portatives’’.
Pour la banque, la Fintech se déploie dans le domaine du financement participatif, le traitement massif des données financières en temps réel, les solutions de paiement de proximité et, plus mystérieux, l’investigation sur les flux financiers opérés sur les crypto monnaies.
Pour la gestion d’actifs, la Fintech cherche à développer de nouvelles plateformes d’échanges d’actions de TPE / PME (la renaissance des bourses régionales ?) ou de start-ups de croissance (devenez un ‘‘business angel’’ en un clic), propose de nouvelles approches en matière d’allocation d’actifs et de conseil en gestion de patrimoine (les fameux ‘‘robo advisors’’) et offre ses solutions de gains de productivité aux gérants d‘actifs. L’intelligence artificielle et le ‘‘big data’’ sont également convoqués pour améliorer les performances de la gestion financière, dans un contexte de ‘‘digitalisation’’ de l’industrie et de pression sur les rendements et les marges.
La Fintech associée aux métiers du chiffre et du conseil, c’est, par exemple, des solutions visant à améliorer le financement des entreprises (nouvelles approches, nouveaux services et là aussi : plateformes participatives). L’immobilier et l’économie sociale et solidaire ne sont pas en reste, avec là encore des projets à dominante participative.
En résumé de ce rapide panorama de la Fintech française, on retrouve dans chaque projet, à doses variables :
une approche collaborative ou participative, visant à rassembler et échanger des besoins, des offres, des connaissances ou des expériences, mais aussi des données de toutes sortes ;
des connections immédiates et permanentes (de personnes, d’objets, d’outils ou de systèmes …) permettant de démultiplier les sources d’information ;
une capacité à générer puis gérer instantanément, à coût très faible, des masses de données techniques, financières … et personnelles ;
et une capacité à traiter de manière la plus intelligente possible ces données, de manière à en extraire des services pointus et personnalisés.
Pour en savoir plus :
www.finance-innovation.org
Crédit Phot. : Theo Jansen, Sculpture cinétique.

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!