LES FONDS D’ENTREPRENEURS : LE MEILLEUR DE DEUX MONDES ?
Vincent Boisseau • 14 juin 2018
A l’occasion de la 20ème édition de la Conférence des Investisseurs pour la Croissance, le Club Fonds Entrepreneurs de France Invest nous invitait à une présentation de ce type de fonds, en pleine croissance depuis quelques années.
Pour rappel, les fonds d’entrepreneurs sont des structures de capital investissement dont les promoteurs (sociétés de gestion, gérants, investisseurs particuliers et institutionnels) ont une expérience passée d’entrepreneurs. Ces fonds se veulent proches des participations accompagnées et plus présents aux côtés des entrepreneurs qu’ils financent.
Les fonds d’entrepreneurs se présentent donc comme une synthèse équilibrée entre :
La rigueur de l’approche, la précision des méthodes d’identification et de sélection des participations, la vision stratégique des fonds traditionnels, ‘‘institutionnels’’ ou ‘‘financiers’’,
Le réseau, le support, la proximité, la culture du risque, la personnalisation dans l’accompagnement du ‘‘business angel’’.
Les fonds d’entrepreneurs répondent toutefois à l’ensemble des critères opérationnels, juridiques et réglementaires du capital investissement traditionnel. Et les organes de gouvernance (comité d’investissement, comités consultatifs, présence au CS des participations) en sont aussi très proches. L’appui des fonds d’entrepreneurs est strictement encadré. Attention au risque d’immixtion dans la gestion de la participation, ou à la gestion de fait. De même pour l’appui fourni directement par les investisseurs, le plus souvent à titre gratuit.
La différence, donc ?
Pour les promoteurs des fonds d’entrepreneurs :
Une promesse d’un accompagnement personnalisé plus crédible que celle des grands acteurs, qui doivent gérer un nombre plus important de participations.
Une capacité à passer plus rapidement de la vision stratégique à la déclinaison tactique, et à articuler ces deux visions de manière concrète.
Un benchmarking des approches et des solutions mises en œuvre par la société accompagnée plus pertinent, car plus centré sur son secteur, son métier, ses produits, son profil de risque …
Une rémunération plus fondée sur le succès ; une création de valeur générée par la croissance de l’entreprise, moins par le levier financier.
Enfin, des relations interpersonnelles plus poussées, du fait de la pratique du mentorat, voire du coaching entre l’entrepreneur accompagnant et l’entrepreneur accompagné.
Le résultat ?
Les premiers fonds d’entrepreneurs viennent à échéance en ce moment, et une analyse plus poussée serait instructive. Non pas en stricte comparaison avec les fonds ‘‘traditionnels’’ Trop de biais méthodologiques pourraient entrer en ligne de compte, par exemple des facteurs externes : taille des sociétés accompagnées, secteurs, leviers utilisés, millésime …), sans compter un échantillon de données peut être un peu trop réduit.
Plutôt une comparaison avec des paramètres économiques et financiers habituels : développement des sociétés, augmentation du CA, recrutements, ouverture à l’international … Et une analyse de la qualité des dossiers présentés aux opérations financières ultérieures, et de leur résultat.
Indiquons pour finir les ‘‘nouvelles voies’’ des fonds d’entrepreneurs : la renaissance des SCR, avec leur caractère evergreen incomparable, la SLP, les structures juridiques et réglementaires à capital variable etc.
Pour en savoir plus : Club Fonds Entrepreneurs – France Invest
Photo d’illustration : Nils Udo – Giant Nest
Pour rappel, les fonds d’entrepreneurs sont des structures de capital investissement dont les promoteurs (sociétés de gestion, gérants, investisseurs particuliers et institutionnels) ont une expérience passée d’entrepreneurs. Ces fonds se veulent proches des participations accompagnées et plus présents aux côtés des entrepreneurs qu’ils financent.
Les fonds d’entrepreneurs se présentent donc comme une synthèse équilibrée entre :
La rigueur de l’approche, la précision des méthodes d’identification et de sélection des participations, la vision stratégique des fonds traditionnels, ‘‘institutionnels’’ ou ‘‘financiers’’,
Le réseau, le support, la proximité, la culture du risque, la personnalisation dans l’accompagnement du ‘‘business angel’’.
Les fonds d’entrepreneurs répondent toutefois à l’ensemble des critères opérationnels, juridiques et réglementaires du capital investissement traditionnel. Et les organes de gouvernance (comité d’investissement, comités consultatifs, présence au CS des participations) en sont aussi très proches. L’appui des fonds d’entrepreneurs est strictement encadré. Attention au risque d’immixtion dans la gestion de la participation, ou à la gestion de fait. De même pour l’appui fourni directement par les investisseurs, le plus souvent à titre gratuit.
La différence, donc ?
Pour les promoteurs des fonds d’entrepreneurs :
Une promesse d’un accompagnement personnalisé plus crédible que celle des grands acteurs, qui doivent gérer un nombre plus important de participations.
Une capacité à passer plus rapidement de la vision stratégique à la déclinaison tactique, et à articuler ces deux visions de manière concrète.
Un benchmarking des approches et des solutions mises en œuvre par la société accompagnée plus pertinent, car plus centré sur son secteur, son métier, ses produits, son profil de risque …
Une rémunération plus fondée sur le succès ; une création de valeur générée par la croissance de l’entreprise, moins par le levier financier.
Enfin, des relations interpersonnelles plus poussées, du fait de la pratique du mentorat, voire du coaching entre l’entrepreneur accompagnant et l’entrepreneur accompagné.
Le résultat ?
Les premiers fonds d’entrepreneurs viennent à échéance en ce moment, et une analyse plus poussée serait instructive. Non pas en stricte comparaison avec les fonds ‘‘traditionnels’’ Trop de biais méthodologiques pourraient entrer en ligne de compte, par exemple des facteurs externes : taille des sociétés accompagnées, secteurs, leviers utilisés, millésime …), sans compter un échantillon de données peut être un peu trop réduit.
Plutôt une comparaison avec des paramètres économiques et financiers habituels : développement des sociétés, augmentation du CA, recrutements, ouverture à l’international … Et une analyse de la qualité des dossiers présentés aux opérations financières ultérieures, et de leur résultat.
Indiquons pour finir les ‘‘nouvelles voies’’ des fonds d’entrepreneurs : la renaissance des SCR, avec leur caractère evergreen incomparable, la SLP, les structures juridiques et réglementaires à capital variable etc.
Pour en savoir plus : Club Fonds Entrepreneurs – France Invest
Photo d’illustration : Nils Udo – Giant Nest

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!