C’est bien le viager…mais comme produit d’épargne, ça vaut quoi ?
Vincent Boisseau • 4 juin 2015
Le viager est à la mode. Et sera de plus en plus présent dans notre quotidien, vieillissement de la population et baisse des retraites obligent. Pourtant…Cette approche socialement responsable doit néanmoins ne pas cacher une réalité plus main personne agéécompliquée soit vis à vis des descendants notamment, soit vis à vis de ces nouveaux promoteurs de produits qui se sont « lancés sur le créneau » en encapsulant ces viagers dans des produits d’épargne.
Pour comprendre le viager, voici un excellent article de deux spécialistes du viager : Cécile Bouzoulouk et François Lemoine Fondateurs, Valcor Invest. VIAGER Article IEIF – 2T14
Comme illustration de dérive possible
1- Cas LIFE INVEST : scandale datant de 2012…
voici quelques articles bien faits sur cette affaire :
Article « le particulier » :
Article » les Petites Affiches des Alpes Maritimes«
2- Cas vu récemment lors d’une mission chez un CGP :
société de droit anglais avec établissement secondaire en France ;
capital : quelques millions d’euros
objet : des opérations de viagers.
montant : 50.000 EUR la part, 7% à 10% de rétro pour le CGP
le tout « sans risque » avec des garanties de performance sympathiques (10%) en perspective.
Je ne saurai vous rappeler l’intérêt de la relecture de notre article sur les biens divers (http://opadeo.fr/2014/06/tiens-on-sinteresse-aux-biens-divers/) et plus généralement d’appliquer les grands principes :
toujours comprendre le mécanisme de création de la valeur
vérifier les droits de propriété
s’assurer des conditions de sortie
comprendre la structuration juridique et le droit applicable en cas de litige (notamment si des structures parties prenantes sont étrangères)
valider le mode de commercialisation du produit et quel est votre rôle et vos responsabilités (CIF ? démarcheur ? offre au public de titres ? placement non garanti ? agrément ou non ?) Bref, comment le promoteur vous positionne-t-il dans la commercialisation du produit (et ca c’est pas évident cf notre article)
En cas de doute, appelez votre association… ou appelez-nous.
Pour comprendre le viager, voici un excellent article de deux spécialistes du viager : Cécile Bouzoulouk et François Lemoine Fondateurs, Valcor Invest. VIAGER Article IEIF – 2T14
Comme illustration de dérive possible
1- Cas LIFE INVEST : scandale datant de 2012…
voici quelques articles bien faits sur cette affaire :
Article « le particulier » :
Article » les Petites Affiches des Alpes Maritimes«
2- Cas vu récemment lors d’une mission chez un CGP :
société de droit anglais avec établissement secondaire en France ;
capital : quelques millions d’euros
objet : des opérations de viagers.
montant : 50.000 EUR la part, 7% à 10% de rétro pour le CGP
le tout « sans risque » avec des garanties de performance sympathiques (10%) en perspective.
Je ne saurai vous rappeler l’intérêt de la relecture de notre article sur les biens divers (http://opadeo.fr/2014/06/tiens-on-sinteresse-aux-biens-divers/) et plus généralement d’appliquer les grands principes :
toujours comprendre le mécanisme de création de la valeur
vérifier les droits de propriété
s’assurer des conditions de sortie
comprendre la structuration juridique et le droit applicable en cas de litige (notamment si des structures parties prenantes sont étrangères)
valider le mode de commercialisation du produit et quel est votre rôle et vos responsabilités (CIF ? démarcheur ? offre au public de titres ? placement non garanti ? agrément ou non ?) Bref, comment le promoteur vous positionne-t-il dans la commercialisation du produit (et ca c’est pas évident cf notre article)
En cas de doute, appelez votre association… ou appelez-nous.

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!