Quand l’AMF analyse la rentabilité des sociétés de gestion françaises et leur solidité financière
Jean Marc Fourré • 2 décembre 2014
L’AMF partage régulièrement avec le public le résultat de ses analyses sur l’industrie française de la gestion d’actifs. Elle se penche ici sur la rentabilité des sociétés de gestion…
… telle qu’elle ressort des fiches de renseignements annuels transmises par les sociétés de gestion à fin 2013 (571 sociétés).
Premier enseignement : la rentabilité (la marge d’exploitation) est corrélée au niveau du CAC. Elle monte avec la bonne santé des marchés actions, elle baisse avec eux. L’année dernière, la rentabilité moyenne était de 20 % pour un CAC vers 4300 en fin d’année, après une très belle progression. Et en 2014 ? Avec une progression du CAC quasi-nulle (à aujourd’hui) et des marchés difficiles, on peut s’attendre à une rentabilité moyenne au mieux stable, sauf si les effets des réductions de coût engagées par les SGP continuent de porter leurs fruits.
Deuxième enseignement, 19 % des sociétés analysées sont en perte d’exploitation, chiffre en baisse depuis 2011. 29 % des sociétés créées depuis moins de trois ans le sont aussi, pourcentage en nette baisse (46 % en 2012 !). Les jeunes pousses sont-elles plus robustes, mieux capitalisées (comme le souligne l’AMF) ? Ou alors ont-elles bénéficié de circonstances globalement plus favorables (hausse continue des marchés, retour progressif de l’appétit au risque) ? Toutefois, 41 % des sociétés gérant moins de 50 M EUR étaient en perte en 2013, signe selon l’AMF d’un défaut de positionnement stratégique et de spécialisation.
Enfin, troisième enseignement, très rares (5 % des sociétés analysées) sont les cas de défaut de fonds propres. Ce chiffre est également en baisse sur trois ans.
Il serait intéressant de creuser ces chiffres, et de connaître le niveau moyen et par type ou classe d’âge de SGP (selon leur encours, leur ancienneté, le type d’actifs gérés etc.) de certains ratios de gestion et financiers. On pourrait aussi s’interroger sur la croissance moyenne des jeunes sociétés au cours de leurs premières années d’existence, et de la meilleure manière de les aider à pérenniser leur activité. De même, comment expliquer que 19 % et 14 % des SGP entre 10 et 15 ans et de plus de 15 ans (respectivement) étaient en perte d’exploitation à la fin 2013 ?
… telle qu’elle ressort des fiches de renseignements annuels transmises par les sociétés de gestion à fin 2013 (571 sociétés).
Premier enseignement : la rentabilité (la marge d’exploitation) est corrélée au niveau du CAC. Elle monte avec la bonne santé des marchés actions, elle baisse avec eux. L’année dernière, la rentabilité moyenne était de 20 % pour un CAC vers 4300 en fin d’année, après une très belle progression. Et en 2014 ? Avec une progression du CAC quasi-nulle (à aujourd’hui) et des marchés difficiles, on peut s’attendre à une rentabilité moyenne au mieux stable, sauf si les effets des réductions de coût engagées par les SGP continuent de porter leurs fruits.
Deuxième enseignement, 19 % des sociétés analysées sont en perte d’exploitation, chiffre en baisse depuis 2011. 29 % des sociétés créées depuis moins de trois ans le sont aussi, pourcentage en nette baisse (46 % en 2012 !). Les jeunes pousses sont-elles plus robustes, mieux capitalisées (comme le souligne l’AMF) ? Ou alors ont-elles bénéficié de circonstances globalement plus favorables (hausse continue des marchés, retour progressif de l’appétit au risque) ? Toutefois, 41 % des sociétés gérant moins de 50 M EUR étaient en perte en 2013, signe selon l’AMF d’un défaut de positionnement stratégique et de spécialisation.
Enfin, troisième enseignement, très rares (5 % des sociétés analysées) sont les cas de défaut de fonds propres. Ce chiffre est également en baisse sur trois ans.
Il serait intéressant de creuser ces chiffres, et de connaître le niveau moyen et par type ou classe d’âge de SGP (selon leur encours, leur ancienneté, le type d’actifs gérés etc.) de certains ratios de gestion et financiers. On pourrait aussi s’interroger sur la croissance moyenne des jeunes sociétés au cours de leurs premières années d’existence, et de la meilleure manière de les aider à pérenniser leur activité. De même, comment expliquer que 19 % et 14 % des SGP entre 10 et 15 ans et de plus de 15 ans (respectivement) étaient en perte d’exploitation à la fin 2013 ?

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!