L’AMF met à jour son guide pour la rédaction des documents commerciaux et la commercialisation des OPC
Jean Marc Fourré • 22 janvier 2015
Outre une rédaction clarifiée des exigences réglementaires en matière d’information ‘’non trompeuse’’, la nouvelle version du texte revient sur le principe d’équilibre dans la présentation des informations.
La mise à jour de la Position-Recommandation 2011-24 (‘’Guide pour la rédaction des documents commerciaux et la commercialisation des OPC’’) apporte quelques précisions au texte initial sur les points suivants.
Les communications prises dans leur ensemble, et individuellement.
D’un point de vue général, l’AMF indique que si l’exigence d’une communication claire, exacte et non trompeuse s’apprécie pour toute information donnée au client, le niveau de précision peut être modulé en fonction de la nature de la communication. De ce fait, si les communications adressées ou susceptibles d’être adressées au client, prises dans leur ensemble, respectent ce principe, alors il ne sera pas possible de considérer qu’une communication, prise individuellement, pourrait ne pas respecter cette exigence (par exemple, comporter toutes les informations nécessaires à la prise de décision).
Le cas des OPCVM ou FIA cotés (admis) sur un marché réglementé
L’AMF précise que le prospectus doit préciser dans quelle mesure cette admission impacte, le cas échéant, les frais et commissions de souscription / rachat supportés par l’investisseur qui choisirait ce mode d’intervention.
Dans ce cas également, les documents commerciaux doivent préciser les règles de fonctionnement du marché (par exemple : Euronext SA) en matière de : a) calcul des seuils de réservation ; b) écart entre le cours de bourse des parts du fonds (OPCVM ou FIA) et de la valeur liquidative indicative du fonds (pour assurer le respect de ce seuil de réservation).
Le cas d’un indicateur de performance tenant compte du réinvestissement des dividendes ou coupons
L’AMF précise que dans ce cas, la performance de l’OPCVM doit lui être systématiquement comparée. Si l’indicateur n’existe que dans une version hors dividendes, le biais existant dans la comparaison entre la performance de l’indicateur calculé ‘’hors dividende’’ et la performance de l’OPCVM doit être clairement indiqué.
Pour en savoir plus :
08/01/2015 : Guide pour la rédaction des documents commerciaux et la commercialisation des OPC
La mise à jour de la Position-Recommandation 2011-24 (‘’Guide pour la rédaction des documents commerciaux et la commercialisation des OPC’’) apporte quelques précisions au texte initial sur les points suivants.
Les communications prises dans leur ensemble, et individuellement.
D’un point de vue général, l’AMF indique que si l’exigence d’une communication claire, exacte et non trompeuse s’apprécie pour toute information donnée au client, le niveau de précision peut être modulé en fonction de la nature de la communication. De ce fait, si les communications adressées ou susceptibles d’être adressées au client, prises dans leur ensemble, respectent ce principe, alors il ne sera pas possible de considérer qu’une communication, prise individuellement, pourrait ne pas respecter cette exigence (par exemple, comporter toutes les informations nécessaires à la prise de décision).
Le cas des OPCVM ou FIA cotés (admis) sur un marché réglementé
L’AMF précise que le prospectus doit préciser dans quelle mesure cette admission impacte, le cas échéant, les frais et commissions de souscription / rachat supportés par l’investisseur qui choisirait ce mode d’intervention.
Dans ce cas également, les documents commerciaux doivent préciser les règles de fonctionnement du marché (par exemple : Euronext SA) en matière de : a) calcul des seuils de réservation ; b) écart entre le cours de bourse des parts du fonds (OPCVM ou FIA) et de la valeur liquidative indicative du fonds (pour assurer le respect de ce seuil de réservation).
Le cas d’un indicateur de performance tenant compte du réinvestissement des dividendes ou coupons
L’AMF précise que dans ce cas, la performance de l’OPCVM doit lui être systématiquement comparée. Si l’indicateur n’existe que dans une version hors dividendes, le biais existant dans la comparaison entre la performance de l’indicateur calculé ‘’hors dividende’’ et la performance de l’OPCVM doit être clairement indiqué.
Pour en savoir plus :
08/01/2015 : Guide pour la rédaction des documents commerciaux et la commercialisation des OPC

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!