CGP : approche pour une facturation d’honoraires
Vincent Boisseau • 3 juillet 2017
Facturer le temps nécessaire à une prestation intellectuelle est une opération délicate. Le tarif idéal est un point d’équilibre qui satisfait le client et le consultant. Vincent Boisseau est interviewé et l’article publié dans les Echos Entrepreneurs du 22 juin 2017
Consultants : savoir doser pour facturer ses prestations
Par GERALDINE DAUVERGNE Les ECHOS ENTREPRENEURS 22/06/2017
Facturer le temps nécessaire à une prestation intellectuelle est une opération délicate. Le tarif idéal est un point d’équilibre qui satisfait le client et le consultant.
Trop souvent, la mission facturée par le consultant se résume au prix de la seule prestation de service. La valeur du conseil qui l’accompagne est négligée. « Or la vraie valeur ajoutée du consultant, c’est toujours le conseil et la vision stratégique, assure Vincent Boisseau, dirigeant fondateur chez Opadeo Conseil, spécialisé en conformité, stratégie et risque pour les acteurs de l’épargne, du patrimoine et de la finance. Il doit expliquer à son client que son conseil a de la valeur et lui faire prendre conscience que, derrière un rapport de quelques pages, il y a de l’expertise, de l’expérience et du temps. »
Déterminez votre prix de satisfaction
Un consultant doit considérer une même mission sous différents critères de prix : quel prix à la journée lui permet-il de vivre de son travail ? Quel est le prix de sa réputation, de sa qualification, de ses compétences et de son expérience… Bref, de tout ce qui fait sa valeur ajoutée ? Et enfin, quel est le prix de la valeur générée par son conseil, c’est-à-dire le gain potentiel ou avéré pour le client ? « Le prix de satisfaction du consultant est issu de la conjonction de ces différents prix », explique Vincent Boisseau.
Confrontez-le à celui du client
La confrontation du prix de satisfaction avec celui du client va faire bouger les lignes. Quelles sont ses capacités financières ? Quelles seront les économies générées par l’opération ? Quelles sont les règles communément admises pour fixer les prix dans ce domaine spécifique ? Quel est l’écosystème de l’intervention ? Selon qu’elle se déroule à Paris ou dans une ville de province, les tarifs peuvent varier de 30 % ! Tous ces éléments vont faire baisser ou augmenter le prix de satisfaction que s’est fixé le consultant. « Les différents prix du client et ceux du consultant doivent trouver un point d’équilibre, juste et équitable, celui où tout le monde est satisfait », précise Vincent Boisseau.
Ajustez-le à la durée des missions
Lorsqu’il s’engage dans une première mission, le consultant a tout intérêt à tenir compte du potentiel de facturation ultérieur de son client. « Quand il a obtenu son prix de satisfaction, le consultant a la possibilité d’appliquer des surcotes ou des décotes. S’il sait qu’il va être amené à travailler dans la durée avec son client, il peut lui accorder une petite réduction sur la première intervention, en signalant bien son geste. A l’inverse, pour une mission ponctuelle, il n’a aucune raison de diminuer son prix. »
Optez pour le forfait révisable
Facturer le temps nécessaire à une prestation intellectuelle est une opération délicate. « Le client sous-estime toujours le temps passé par le consultant pour arriver à ses conclusions », souligne Vincent Boisseau. « Il préfère en général la facturation au forfait, car il sait où il va. Mais cette option est plus problématique pour le consultant, qui doit préalablement évaluer de manière précise le temps qui lui sera nécessaire. » La solution ? Un forfait révisable lorsque des éléments exogènes modifient la durée de la mission. « On obtient un système assez cohérent et satisfaisant pour chaque partie », estime Vincent Boisseau.
Valorisez le temps perdu grâce à l’abonnement
Entre deux missions, votre client appelle parfois, pour un conseil, une information ou un petit service ponctuel ? Ces micro-services non facturés génèrent beaucoup de temps perdu, surtout lorsqu’ils sont démultipliés par le nombre de ses clients. « Le consultant a intérêt à facturer l’accès à ces petits services, grâce à un abonnement de quelques dizaines ou centaines d’euros par mois », suggère Vincent Boisseau. « Cette formule lui permet de valoriser 100 % de son temps. »
En savoir plus sur https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/marketing-vente/consultants-savoir-doser-pour-facturer-ses-prestations-310945.php?BLCPBZwPC4PhDP27.99
Consultants : savoir doser pour facturer ses prestations
Par GERALDINE DAUVERGNE Les ECHOS ENTREPRENEURS 22/06/2017
Facturer le temps nécessaire à une prestation intellectuelle est une opération délicate. Le tarif idéal est un point d’équilibre qui satisfait le client et le consultant.
Trop souvent, la mission facturée par le consultant se résume au prix de la seule prestation de service. La valeur du conseil qui l’accompagne est négligée. « Or la vraie valeur ajoutée du consultant, c’est toujours le conseil et la vision stratégique, assure Vincent Boisseau, dirigeant fondateur chez Opadeo Conseil, spécialisé en conformité, stratégie et risque pour les acteurs de l’épargne, du patrimoine et de la finance. Il doit expliquer à son client que son conseil a de la valeur et lui faire prendre conscience que, derrière un rapport de quelques pages, il y a de l’expertise, de l’expérience et du temps. »
Déterminez votre prix de satisfaction
Un consultant doit considérer une même mission sous différents critères de prix : quel prix à la journée lui permet-il de vivre de son travail ? Quel est le prix de sa réputation, de sa qualification, de ses compétences et de son expérience… Bref, de tout ce qui fait sa valeur ajoutée ? Et enfin, quel est le prix de la valeur générée par son conseil, c’est-à-dire le gain potentiel ou avéré pour le client ? « Le prix de satisfaction du consultant est issu de la conjonction de ces différents prix », explique Vincent Boisseau.
Confrontez-le à celui du client
La confrontation du prix de satisfaction avec celui du client va faire bouger les lignes. Quelles sont ses capacités financières ? Quelles seront les économies générées par l’opération ? Quelles sont les règles communément admises pour fixer les prix dans ce domaine spécifique ? Quel est l’écosystème de l’intervention ? Selon qu’elle se déroule à Paris ou dans une ville de province, les tarifs peuvent varier de 30 % ! Tous ces éléments vont faire baisser ou augmenter le prix de satisfaction que s’est fixé le consultant. « Les différents prix du client et ceux du consultant doivent trouver un point d’équilibre, juste et équitable, celui où tout le monde est satisfait », précise Vincent Boisseau.
Ajustez-le à la durée des missions
Lorsqu’il s’engage dans une première mission, le consultant a tout intérêt à tenir compte du potentiel de facturation ultérieur de son client. « Quand il a obtenu son prix de satisfaction, le consultant a la possibilité d’appliquer des surcotes ou des décotes. S’il sait qu’il va être amené à travailler dans la durée avec son client, il peut lui accorder une petite réduction sur la première intervention, en signalant bien son geste. A l’inverse, pour une mission ponctuelle, il n’a aucune raison de diminuer son prix. »
Optez pour le forfait révisable
Facturer le temps nécessaire à une prestation intellectuelle est une opération délicate. « Le client sous-estime toujours le temps passé par le consultant pour arriver à ses conclusions », souligne Vincent Boisseau. « Il préfère en général la facturation au forfait, car il sait où il va. Mais cette option est plus problématique pour le consultant, qui doit préalablement évaluer de manière précise le temps qui lui sera nécessaire. » La solution ? Un forfait révisable lorsque des éléments exogènes modifient la durée de la mission. « On obtient un système assez cohérent et satisfaisant pour chaque partie », estime Vincent Boisseau.
Valorisez le temps perdu grâce à l’abonnement
Entre deux missions, votre client appelle parfois, pour un conseil, une information ou un petit service ponctuel ? Ces micro-services non facturés génèrent beaucoup de temps perdu, surtout lorsqu’ils sont démultipliés par le nombre de ses clients. « Le consultant a intérêt à facturer l’accès à ces petits services, grâce à un abonnement de quelques dizaines ou centaines d’euros par mois », suggère Vincent Boisseau. « Cette formule lui permet de valoriser 100 % de son temps. »
En savoir plus sur https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/marketing-vente/consultants-savoir-doser-pour-facturer-ses-prestations-310945.php?BLCPBZwPC4PhDP27.99

Depuis le jeudi 27 février, l'outil O2S d'HARVEST est bloqué suite à une cyberattaque. L'information est officielle depuis le vendredi 28 février. A ce jour , lundi 3 mars, l'outil n'est pas rétabli. A ce jour, aucun élément n'indique qu'il y a eu fuite de données. CONSTATS & ANALYSES Suite à la cyberattaque d’HARVEST, il y a des obligations CNIL à faire en tant que vous Responsable des Traitements et HARVEST sous-traitant. D'autant qu'O2S contient une quantité astronomique de Données à Caractère Personnel sur les clients : adresse, mail, téléphone, RIB, patrimoine, CNI, peut-être données médicales...bref, c'est énorme. Donc il y a effectivement des choses à faire. Voici le lien vers la CNIL qui traite des violations de données personnelles : https://www.cnil.fr/fr/notifier-une-violation-de-donnees-personnelles En effet notre analyse est: qu’il y a eu une violation de données du fait d’un cas cité : perte de disponibilité , d’intégrité ou de confidentialité de données personnelles, de manière accidentelle ou illicite) En revanche on ne sait pas encore s’il y a eu fuite de données, LE DISPOSITIF d'HARVEST Voici les informations reçues par un CGP, en juillet 2024, sur le dispositif HARVEST : plutôt sérieux. "Sécurité physique : Les serveurs sont hébergés dans un Datacenter Interxion dans l’UE. Le Datacenter a de nombreuses certifications : ISO 14001:2004, ISO 27001 & ISO 22301, ISO 50001:2011, OHSAS 18001, ITIL V3 ,PCI-DSS, HDS (Hébergeur Données Santé). Les infrastructures sont monitorées 24h/24 et 7h/7. Les baies hébergeant les systèmes sont fermées à clé, seul le personnel habilité a accès aux baies : Notre sous-traitant (Waycom) pour la mise à disposition et la supervision des infrastructures d’hébergement travaillant pour le compte d’Harvest (hors baies privées dédiées dont l’accès est géré uniquement par Harvest) Les membres habilités de la DSI Harvest. Les grappes de disques ainsi que les alimentations sont redondées (ainsi que tous les éléments critiques physiques du Datacenter : réseaux internet, réseaux électriques, etc…). Sécurité logique : Les données de production sont accessibles uniquement par un nombre de personnes restreint, défini en accord avec le comité des risques d’Harvest. En aucun cas nos sous-traitants ont accès aux données applicatives. L’accès est basé sur une authentification : compte / mot de passe. Les droits et habilitations sont donnés selon le profil de l’utilisateur. Les flux sont chiffrés (HTTPS). Les données des applications répliquées en continue sur un serveur de secours local et sauvegardées sur un serveur de sauvegarde distant. Les opérations effectuées sur les serveurs sont journalisées. Les serveurs sont mis à jour régulièrement et possèdent un antivirus à jour. Des tests de vulnérabilité sont effectués périodiquement et donnent lieu, si nécessaire, à des plans de remédiation. Réglementaire : Dans le cadre de la réglementation européenne RGPD, un registre des traitements a été créé, il est maintenu par le DPO (Data Protection Officer) d’Harvest. Plan de continuité (PUPA), dans ce cadre Harvest : Dispose d’une procédure de gestion et d’escalade des incidents. A mis en place un comité des risques et est accompagné par un cabinet d’audit externe Activation de la cellule de crise en cas de problème majeurRéalise des évolutions régulières sur l’infrastructure matérielle et logicielle de ses environnements pour améliorer en permanence les performances et la sécurité " QUE FAUT IL FAIRE en interne ? La violation de données et la cyberattaque ne concernent pas VOS systèmes mais ceux d'un sous-traitant. Donc pas de panique. Quand on lit les instructions CNIL, dans cette configuration, il faut documenter la violation de données en interne. QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de la CNIL? Là l'instruction est claire : il faut notifier l’incident à la CNIL dans les 72 heures (donc aujourd'hui pour ceux qui ne l'ont pas faite). Pour ce faire, la CNIL vous accompagne : compléter le document préparatoire (aide au remplissage) : https://www.cnil.fr/sites/cnil/files/2023-07/trame_des_notifications_de_violations_de_donnees_0.odt puis faite la notification en ligne : https://notifications.cnil.fr/notifications/ QUE FAUT IL FAIRE vis à vis de vos clients ? Ne faites rien pour le moment ! Il faut prévenir les clients si la fuite de données est avérée. En effet, la CNIL précise : en cas de doute sur l’incidence de la fuite de données personnelles concernant la vie privée des personnes concernées (c’est le cas à ce jour car nous ne savons pas s’il y a eu fuite ou non de données), notifiez à la CNIL qui vous indiquera s’il est nécessaire d’informer les personnes. Voilà Croisons les doigts pour que vous puissiez rapidement travailler et que les données des clients ne fuitent pas.!